Comment gérer le SCI au travail : quatre trucs et astuces

Il n'y a rien de plus gênant que d’avoir un fou rire entre collègues sur l’heure du dîner et de rire si fort qu'un pet vous échappe, occasionnant un silence de mort. Personne ne dit rien, mais l’odeur vous trahit, et vous savez que Sheila de la comptabilité le dira à tous les autres collègues du bureau.

Le travail de bureau est déjà assez stressant, et l’anxiété reliée au SCI ne fait qu’aggraver les choses, d'autant plus qu’il est impossible de prendre congé à chaque fois que vous avez des maux d'estomac (surtout lorsqu’il s’agit d’un problème récurrent). Mais bonne nouvelle! Voici quelques trucs qui vous aideront à mieux gérer les symptômes du SCI au travail.

Établissez un horaire

Élaborez un horaire détaillé de vos activités, incluant les échéanciers au travail, les heures de repas, les pauses, les heures d’arrivée, et surtout, respectez-le, car voilà un excellent outil qui vous aidera à gérer le stress, l’un des déclencheurs principaux du SCI. Grâce à cette routine, vous habituerez votre organisme à recevoir de la nourriture à des heures régulières et parviendrez ainsi à mieux estimer (bien qu'il ne s'agisse pas d'une science infaillible) à quel moment de la journée surviendront vos symptômes.

Si vous savez que vous aurez à endurer une longue réunion, planifiez l’heure des repas en conséquence afin de ne pas souffrir simultanément des symptômes du SCI – et du marmonnement monotone de votre patron! Et localisez les toilettes les plus proches!

Évitez les aliments déclencheurs

Ce conseil est assez implicite, et vous le faites sûrement déjà, mais nous tenons à le répéter. Évitez les aliments déclencheurs des symptômes du SCI comme la paperasse de bureau supplémentaire, et faites vos propres lunchs pour avoir le contrôle de ce que vous mangez.

Pour vous aider dans la concoction de vos lunchs maison, consultez cette liste d'aliments riches en FODMAP à éviter, et inversement, cette liste d'aliments faibles en FODMAP à privilégier.

L’occasion viendra où vous aurez à sortir dîner avec les autres membres de votre équipe. Si vous avez affaire à des collègues qui n'accepteront pas de changer de restaurant, prenez les devants, consultez le menu à l’avance et préparez-vous en conséquence.

Parlez-en

Bien que le SCI puisse vous faire vivre des situations embarrassantes, n’ayez pas peur de l’assumer! Parlez-en à un collègue avec qui vous êtes proche; cela peut toujours être utile. Il pourrait devenir vos yeux et vos oreilles dans l’éventualité que vous ayez à manquer une réunion ou quitter le travail plus tôt.

Et si vous êtes de ceux qui ne se froissent pas facilement, vous pouvez toujours le dévoiler à tous et rire de vous-même avant que quiconque n’en ait l’occasion. Rire de soi est libérateur! (Aussi, si un jour vous n’avez pas envie de parler à un collègue en particulier, utilisez votre arme secrète près d’où il se trouve, et il comprendra le message.)

Demandez plus de flexibilité

Peut-être avez-vous la chance de travailler dans un environnement de travail détendu vous permettant déjà un certain niveau de flexibilité. Sinon, que perdez-vous à le demander?

En effet, parlez-en à la direction et demandez un horaire de travail répondant mieux à vos besoins reliés au SCI. Cela vous permettra aussi d’être plus productif au bureau – aucun patron ne veut payer un employé qui passe son temps aux toilettes! Peut-être vous laissera-t-on travailler de la maison les jours où vos symptômes sont plus intenses ou encore prendre le quart de travail du soir vu que les symptômes du SCI sont plus agressifs le matin.

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