L’art de mener les conversations difficiles sur le thème du SCI
Les conversations difficiles font partie de la vie, et personne n’en est friand. Néanmoins, elles peuvent être d’une importance capitale dans le milieu de travail, auprès de la famille et dans ses relations intimes. Pour les personnes atteintes du SCI, ces conversations difficiles auront à voir avec les gens qui font partie de leurs différents milieux de vie, car le stress, la nourriture, les relations et les horaires peuvent tour à tour être intimement liés à la maladie. Peu importe l’ami ou l’être cher, savoir parler du SCI peut être un défi de taille; c’est pourquoi nous partageons aujourd’hui nos meilleurs conseils pour rendre les conversations difficiles plus digérables.
L’art des conversations difficiles, cours 101 :
ne pas catastropher!
Si vous prévoyez parler de votre diagnostic ou discuter de vos besoins personnels en matière d’alimentation ou d’horaire des repas, définissez d’abord comment vous voulez que la conversation se déroule. Cela dit, sachez que la règle d’or concernant les conversations difficiles est de ne pas commencer par s’imaginer le pire!
Le terme consacré pour désigner cette tendance à envisager le pire – et d’y croire mordicus – s’appelle
le catastrophisme. Lorsque confrontés au fait inévitable que l’on va devoir parler du SCI, il est facile de commencer à s’imaginer le pire des scénarios, et de s’enliser dans le plus sombre de tous! Voici quelques exemples de catastrophisme :
Si je dis X à cette personne, elle ne m’aimera plus!
Si je mentionne le SCI à la personne que je fréquente, il/elle ne voudra plus me voir...
S’ils ne comprennent pas, je ne pourrai pas gérer la situation.
L’acte de catastrophiser n’a jamais aidé personne ni rendu possible qu’une conversation difficile se passe mieux! Si vous vous demandez comment parler du SCI avec un proche, un ami, un conjoint ou même votre patron, commencez par garder votre calme! À vrai dire, il est impossible de prédire la réaction des gens. Se projeter dans le futur est certes une façon d’essayer de contrôler une situation, mais cela peut aussi causer du tracas, et inutilement. Conseil d’ami : espérez le meilleur, préparez-vous pour le pire et n’ayez aucune attente!
Ne laissez pas la peur
vous faire reporter votre conversation difficile
Il peut être tentant de trouver des excuses pour éviter les sujets épineux. Il est aussi naturel de vouloir éviter la douleur et rechercher le plaisir. Cela dit, il faut du courage pour foncer la tête première
vers ce qui nous fait réellement peur. L’une des excuses suivantes vous serait-elle familière?
Aujourd’hui n’est pas une bonne journée...
Je préfère passer du temps juste avec eux...
Quand le moment sera opportun, et ce n’est pas maintenant.
Je le ferai demain sans faute!
Si vous n’avez jamais eu de conversation difficile à propos du SCI, vous aurez tendance à vouloir la remettre à plus tard, mais comme beaucoup de choses dans la vie, plus on remet à plus tard, plus le problème prend de l’ampleur dans notre tête, et plus il prend de l’ampleur, plus on veut le remettre
à plus tard, et ainsi de suite.
Cela dit, ayez vos conversations difficiles sur le SCI le plus tôt possible. Après tout, vous repousserez peut-être la conversation, mais pas les symptômes du SCI! Parler de cette affection s’avère important pour plusieurs raisons. Peut-être avez-vous besoin d’un accommodement au travail, comme changer d’horaire ou trouver un moyen de réduire votre stress, un déclencheur connu des symptômes. Peut-être est-il temps de parler du SCI à votre bien-aimé, ce qui expliquerait les restrictions alimentaires que vous devez prendre en compte lorsque vous mangez à l’extérieur ou parce que les symptômes se manifestent (hum!) aux moments les moins opportuns.
Ou peut-être avez-vous simplement besoin d’en parler à quelqu’un! Le SCI est une affection qui pousse les gens à vouloir s’isoler et les rend solitaires. Voilà des sentiments qui peuvent être exacerbés par certains des symptômes incommodants qui rendent le sujet difficile à aborder. À vrai dire, le SCI et ses symptômes n’ont rien de honteux. Se confier à quelqu’un de proche ou à un membre de votre famille peut être un excellent moyen de faire face à votre réalité. Après tout, vous méritez du soutien!
Sachez clairement de quoi vous allez parler!
Finalement, mais non le moindre, ayez toujours une idée claire de quoi vous voulez parler! De savoir à l’avance de quoi vous allez parler vous aidera à vous sentir beaucoup plus à l’aise une fois la conversation entamée. Vous aurez aussi une meilleure idée du genre de questions qu’on voudra vous poser. Et si vous êtes du type vraiment nerveux, songez à rédiger un script à l’avance. Cet article fournit d’excellents points de départ pour parler du SCI, ainsi que des questions clés à se poser.
Pour plus d’information sur le SCI, vous pouvez aussi consulter certaines de nos ressources! Si vous savez à l’avance ce dont vous allez parler, vous vous sentirez plus en contrôle et donc plus à l’aise dans ce genre de situation. Et n’oubliez pas qu’il n’y a pas à avoir honte! Le SCI est un trouble extrêmement courant, même si gênant, et vous n’êtes pas seul à en souffrir.
Chez Fody, nous savons ce dont vous avez besoin et voulons que vous ayez une vie épanouie, avec le SCI ou non! Comment composer avec le SCI et suivre un régime spécialement conçu pour la santé intestinale? Voilà notre fort. Consultez notre blogue et nos recettes en ligne pour vous inspirer tout au long du mois de la sensibilisation au SCI, et plus longtemps encore!